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Découvrir le Pérou

Le lac Titicaca et l'Altiplano

produit naturel mal altitude transports
Altiplano

Aussi appelé Meseta del Collao, c'est un immense plateau de 100.000 km2 (1/5 de la France) à 4.000 m d'altitude entre la Cordillère orientale et occidentale. Il s'étend depuis le sud du Pérou (1/4 de sa superficie), traversant la Bolivie jusqu'au nord du Chili et de l'Argentine. Cette région est très riche en minéraux où se trouvent par exemple les plus grands gisements d'étain au monde. Le climat est rude, sec avec d'énormes écarts de température entre le jour et la nuit, les rayons du soleil étant très forts durant la journée.

plateau andin

La langue principale de l'Altiplano est l'aymara et les habitants vivent principalement de l'élevage de lamas, alpagas et moutons, ainsi que de la culture de pommes de terre et autres tubercules (oca, isaño, olluco), fèves et surtout quinoa (le riz andin). 

Le lac Titicaca
navigable le plus haut du monde

Connu comme le lac navigable le plus haut du monde à 3810 m d'altitude parce qu'il est sillonné continuellement par de gros bateaux, c'est un lieu mythique aux paysages surprenants. Avec une superficie de 8.562 km2 (près de 15 fois le lac Léman et la moitié du lac Ontario), 174 km de long et 70 km de large, il est partagé entre le Pérou (56%) et la Bolivie (44%) et sa profondeur maximum est de 283 m près de l'île Soto. Le lac est alimenté par 25 rivières, mais une seule l'évacue, Desaguadero qui va se jeter dans le lac bolivien Poopó, ça ne s'invente pas… Titi caca Popo! 

Le nom qui a fait rire tous les enfants du monde vient du quechua: titi = puma, caca = pierre ou rocher, mais prononcé par les locaux, il perd son aspect comique. La plus grande partie de l'eau très légèrement salée du lac est régulée par évaporation, seulement 5% s'évacue par la rivière Desaguadero

Paradoxalement, le lac est très grand mais les poissons d'origine sont de petite taille, 10/20 cm pour le carachi et l'ispi et moins de 40 cm pour le suche. Par contre, le Commandant Cousteau avait découvert en 1973 des grenouilles géantes de 50 cm vivant au fond du lac. Dans les années 40 ont été introduites des truites arc en ciel et des pejerrey (athérine ressemblant à la perche), aujourd'hui la plupart étant élevées en fermes aquatiques.

Les îles du lac Titicaca

Le lac compte une trentaine d'îles au total, certaines sont habitées.

 

Îles flottantes Uros 

Ce groupement d'îles artificielles en totora (roseau) installées dans la baie de Puno au milieu des roseaux poussant dans cette partie peu profonde du lac à 20 mn en bateau de Puno, est l'un des endroits les plus dépaysant au monde.

Les îles ont toutes des tailles différentes mais ne dépassent pas 50 m de long et jusqu'à 10 familles cohabitent, vivant très rustiquement dans de minuscules maisons elles aussi faites en roseau. Le dépaysement est total. On y trouve deux écoles, deux églises et un dispensaire. Les Uros vivent de la pêche, de la chasse avec les nombreux oiseaux et maintenant du tourisme, certains ont même aménagé des huttes pour les touristes qui désirent y passer une nuit. 

femme et son enfant

Taquile

tricotent

A 3 heures de bateau de Puno, c'est l'île la plus touristique du lac. Deux chemins sont possibles pour accéder à la place centrale. Le premier n'est pas très difficile et se fait en moins d'une heure, mais à 4.000 m d'altitude une simple promenade nous coupe le souffle comme un marathon. Le deuxième est plus raide mais aussi plus court. Dans les 2 cas, le paysage est fantastique, on apprécie aussi le calme, même les habitants sont discrets et parlent à voie basse. Les hommes tricotent, les femmes filent la laine en marchant et se cachent souvent derrière des châles noirs. 

Sur la place, un centre communautaire propose l'artisanat local, de magnifiques tissages. L'art textile de Taquile est devenu Patrimoine Culturel Immatériel de l'Humanité en 2005. Les 2.000 habitants sont en majorité des agriculteurs (pommes de terre, fèves, oca et maïs) et éleveurs (moutons et vaches). On quitte généralement l'île par l'autre côté en descendant plus de 500 marches.

Amantani 

A 3 h 30 de Puno, cette île qui fait face à Taquile est plus fréquentée par ceux qui veulent y passer la nuit, dans des conditions plutôt rustiques. Amantani est un peu plus grande et plus haute (4.150 m maxi) que sa voisine. La population est d'environ 4.000 habitants qui sont très semblables à ceux de Taquile. Au sommet de l'île se trouvent deux centres cérémoniaux pré incas, Pachamama et Pachatata.

 

Wiñaymarca 

Au sud, à l'autre extrémité du lac se trouve une autre baie appelée Lac Menor ou Wiñaymarca. Dans la partie péruvienne sont regroupées 5 îles et depuis peu les communautés ont développé un tourisme chez l'habitant en passant la nuit sur l'île d'Anapia. L'île de Yuspique est habitée par une cinquantaine de vigognes et le passage entre les îles se fait en petit voilier local.

Puno

Capitale du département et frontière linguistique entre les quechuas au nord et les aymaras au sud, flanquée sur une colline au bord du lac dans la baie de Puno, cette ville de 137.000 habitants vit principalement du tourisme et de l'agriculture. Pendant les 130 premières années de la colonisation, la ville n'existait pas, il y avait seulement quelques villages et la région commençait à prendre de l'importance avec les mines d'argent. Puno, fondée en 1668, a été officiellement déclarée capitale folklorique du Pérou en 1985 pour ses 240 danses répertoriées, son carnaval et son célèbre festival de la Virgen de la Candelaria.

 

Centre 

La Plaza de Armas est reliée au parc Pino par une rue piétonne très commerçante, la calle Lima. La cathédrale de style baroque métis date de 1757, l'intérieur est sobre mais avec un autel en argent et quelques beaux tableaux. Sur le côté de la cathédrale (calle Deustua) se trouvent le Musée Carlos Dreyer proposant une collection de céramiques, orfèvreries, sculptures et textiles précolombiens et la Casa del Corregidor, une belle maison coloniale où se déroulent des expositions culturelles et artistiques.

Sur le parc Pino, la curieuse église San Juan est le siège de la patronne de Puno, la Vierge de la Chandeleur.

Le marché artisanal se trouve sur le port.

place d'armes

Bateau-musée Yavari 

Ce bateau raconte l'histoire extraordinaire de deux navires de guerre construits en 1862 en Angleterre et acheminés en pièces détachées par voie maritime, puis par train et enfin à dos de mule à travers les Andes pour être assemblés sur le lac. Après avoir été abandonnés par la marine péruvienne, le Yaravi est aujourd'hui en cours de restauration avec un projet de bateau croisières, amarré au ponton de l'hôtel Sonesta à la sortie de Puno en direction de la péninsule d'Esteves.

 

Festivités 

danses typiques de l'altiplano

Les trois plus importantes fêtes de Puno se déroulent au début de l'année. La Fiesta de la Candelaria ou Fête de la Chandeleur dédiée à la patronne locale, est une féérie de couleurs et de costumes à laquelle participent 40.000 danseurs et 9.000 musiciens dans les rues de la ville pendant les 2 premières semaines de février. A la fin du mois on célèbre également le Carnaval

 

Pendant la première semaine de mai, s'installe la Feria de las Alasitas, un marché typique où l'on se procure l'article en miniature correspondant à nos vœux, comme une maison, voiture, billets de banque.

Le porte-bonheur andin

Le meilleur représentant du festival des Alasitas, cette tradition superstitieuse, est l'Ekeko ou Dieu de l'abondance dans les Andes. On trouve ce personnage dans tous les marchés artisanaux, chargé de divers objets symbolisant nos désirs (maison, voiture, nourriture, valise, etc…). La coutume veut qu'on se fasse offrir l'Ekeko et on doit le faire fumer tous les mardis et vendredis en plaçant une cigarette dans la bouche.

Aux alentours de Puno

Juliaca 

A 45 km de Puno, cette ville est la plus grande de la région avec 250.000 habitants bien qu'elle ne soit pas la capitale du département. Sa position stratégique au cœur de l'Altiplano péruvien dans le triangle Bolivie-Cuzco-Arequipa, l'a convertie en un centre économique important. Le commerce est florissant, mais en grande partie grâce à la contrebande avec la Bolivie voisine de toutes sortes d'articles, du gaz à l'électroménager en passant par les vêtements et produits alimentaires. L'autre grand secteur est la petite et moyenne industrie, spécialisée dans la contrefaçon. C'est ici qu'on trouve les fameux pulls en syntétique estampillés 100% alpaga et vendus dans tout les marchés artisanaux du pays. Au niveau touristique la ville n'a pas grand intérêt, à part la sympathique place d'armes et la belle église de Santa Catalina. C'est à Juliaca que se trouve l'aéroport régional.

 

Sillustani

cimetiere pre-inca

Ce site pré inca au bord de la superbe lagune Umayo à 34 km de Puno (45 mn) y 38 km de Juliaca, est un cimetière Colla (1.100 à 1.450), une civilisation qui apparait à la fin de l'époque Tiahuanaco et qui fut conquise par les Incas. Les Collas ont construit ici d'impressionnantes tours funéraires de 10 à 12 m de haut, les chullpas, certaines rustiques et d'autres très sophistiquées. L'entrée des mausolées dirigée vers l'est pour recevoir le soleil, est trop étroite pour y faire pénétrer la momie, le corps était donc introduit avant la fin de la construction.  

Chucuito 

Ce petit village à 18 km (30 mn) au sud de Puno possède une des plus belles églises de la région, la Asunción. Mais sa principale attraction est le centre cérémonial Inca Uyo avec de nombreuses sculptures phalliques qui lui ont donné son surnom de Temple de la Fertilité.

temple de la fertilite

Lampa

tricycle taxi

Surnommée la ville rose à 34 km au nord-ouest de Juliaca, c'est un ravissant village très tranquille de 5.000 habitants avec une superbe église coloniale qui renferme de nombreux tableaux.

Llachón

Cette communauté située au bout de la presqu'île de Capachica à 70 km de Juliaca (2 heures), à 80 km de Puno, 2 heures en bateau, a développé un tourisme chez l'habitant en aménageant leurs fermes pour un séjour rustique au cœur de la population.

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